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Page:Ardel - Coeur de sceptique.pdf/139

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III


— Lilian, es-tu là ? Pourquoi ne me réponds-tu pas ?

Et la porte de la chambre s’ouvrit devant Enid, qui vint glisser son bras autour de la taille de son amie. Lilian, accoudée sur l’appui de la fenêtre, le regard perdu dans la nuit criblée d’étoiles, se retourna vivement et rencontra sous ses lèvres le visage d’Enid, dont les yeux riaient d’une façon caressante, levés vers elle.

— Tu oublies que je pars demain, Lilian.

Il y a deux mois, tu ne m’aurais pas ainsi laissée te chercher partout sans me répondre,