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Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/235

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SEPTIÈME FEMME.

Quel tour brasses-tu encore ? Qu’est-ce que tu as à inventer ? Tu trouveras Hélénè amère, si tu ne te tiens pas convenablement jusqu’à ce qu’un des Prytanes soit venu.

MNÈSILOKHOS, en Hélénè.

« Voici le Nilos aux rives animées par des vierges charmantes ; ses eaux sont une rosée divine qui mouille la terre blanche d’Ægyptos, et son peuple qui aime le syrmæa noir. »

SEPTIÈME FEMME.

Tu es un fin matois, j’en atteste la lumineuse Hécatè.

MNÈSILOKHOS.

« Ma patrie, à moi, n’est pas sans gloire ; c’est Spartè, et mon père Tyndaros. »

SEPTIÈME FEMME.

Lui ton père, à toi, misérable ! Dis plutôt Phrynondas.

MNÈSILOKHOS.

« Hélénè est mon nom. »

SEPTIÈME FEMME.

Tu te déguises encore en femme, avant d’avoir été puni de ton premier travestissement féminin.

MNÈSILOKHOS.

« Une foule de guerriers sont morts pour moi sur les rives du Skamandros. »

SEPTIÈME FEMME.

Que n’as-tu fait comme eux !