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Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/236

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MNÈSILOKHOS.

« Et moi, je suis ici, tandis que mon époux infortuné, Ménélaos, n’arrive pas ! Pourquoi donc suis-je encore en vie ? »

SEPTIÈME FEMME.

C’est la faute des corbeaux.

MNÈSILOKHOS.

« Mais je sens comme chatouiller mon cœur. Ne fais pas mentir, ô Zeus ! la venue de l’espérance. »




EURIPIDÈS, en Ménélaos.

« À quel maître appartient ce superbe palais ? Donnera-t-il l’hospitalité à des étrangers sortis de l’onde salée, battus par l’orage et naufragés ? »

MNÈSILOKHOS.

« Ce palais est celui de Proteus. »

EURIPIDÈS.

« De quel Proteus ? »

SEPTIÈME FEMME.

Ô trois fois misérable ! Il ment, j’en atteste les deux Déesses ! Proteus est mort depuis dix ans.

EURIPIDÈS.

« Quelle terre a touché notre esquif ? »

MNÈSILOKHOS.

« L’Ægyptos. »