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Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/240

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sembles d’intelligence avec lui : ce n’est pas pour rien que, depuis longtemps, vous jasez de l’Ægyptos. Mais celui-ci au moins subira sa peine. Le Prytane s’avance, ainsi que l’archer.

EURIPIDÈS.

Cela va mal. Il faut s’esquiver en tapinois.

MNÈSILOKHOS.

Et moi, malheureux ! que vais-je faire ?

EURIPIDÈS.

Sois tranquille, je ne te trahirai jamais, tant que j’aurai le souffle et que mes dix mille ruses ne me feront pas défaut.

SEPTIÈME FEMME.

L’hameçon n’a rien pris.




LE PRYTANE.

Est-ce là le scélérat dont nous a parlé Klisthénès ? Hé ! l’homme ! Pourquoi te caches-tu ? Archer, emmène-le, attache-le au carcan ; puis reste là de planton, et veille à ce que personne ne puisse s’en approcher. Le fouet en main, frappe quiconque s’avancerait.

SEPTIÈME FEMME.

De par Zeus ! tout à l’heure un faiseur de voiles a failli me l’enlever.

MNÈSILOKHOS.

Prytane, au nom de cette main droite, que tu aimes à