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Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/419

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quelle chose est-ce que cela ? Est-ce une guenon plâtrée de céruse, ou une vieille qui revient de chez les morts ?

TROISIÈME VIEILLE.

Ne raille pas ; viens et suis-moi.

DEUXIÈME VIEILLE.

Non, par ici.

TROISIÈME VIEILLE.

Je ne te lâcherai pas le moins du monde.

PREMIÈRE VIEILLE.

Ni moi non plus.

LE JEUNE HOMME.

Vous allez m’écarteler, vieilles dignes de malemort.

DEUXIÈME VIEILLE.

C’est moi que tu dois suivre de par la loi.

TROISIÈME VIEILLE.

Non pas, s’il se présente une autre vieille encore plus laide.

LE JEUNE HOMME.

Mais si vous commencez par me mettre à mal, voyons, comment irai-je trouver cette belle fille ?

TROISIÈME VIEILLE.

Tu y aviseras ; mais fais ce que je te dis.

LE JEUNE HOMME.

Laquelle des deux dois-je chevaucher pour être quitte ?