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Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/418

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LE JEUNE HOMME.

Non pas la loi, mais je ne sais quelle Empousa, couverte d’ulcères sanguinolents.

DEUXIÈME VIEILLE.

Suis-moi, mon mignon ; fais vite, et ne raisonne pas.

LE JEUNE HOMME.

Non, pour l’instant ; laisse-moi d’abord aller à la selle, afin de me redonner du cœur. Autrement, tu vas me voir faire de peur quelque chose de rouge.

DEUXIÈME VIEILLE.

Du courage, va ; tu chieras à l’intérieur.

LE JEUNE HOMME.

Je crains d’en faire plus que je ne veux. Mais je te donnerai deux bonnes cautions.

DEUXIÈME VIEILLE.

Ne me les donne pas.




TROISIÈME VIEILLE.

Holà, toi ? Où vas-tu avec cette femme ?

LE JEUNE HOMME.

Je ne vais pas ; on m’entraîne. Mais, qui que tu sois, vieille, puissent de nombreux bonheurs t’arriver, à toi, qui ne m’as pas abandonné dans le malheur ! Ô Hèraklès, ô Pans, ô Korybantes, ô Dioskoures ! ce monstre est encore plus hideux que l’autre. Car enfin, je le demande,