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Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/76

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PISTHÉTÆROS.

Paralienne ou Salaminienne ?

IRIS.

Qu’est-ce cela ?

PISTHÉTÆROS.

Est-ce qu’il n’y a pas là, pour la saisir, une buse ailée ?

IRIS.

Me saisir ? Qu’est-ce donc que cette indignité ?

PISTHÉTÆROS.

Tu pousseras de grands soupirs.

IRIS.

C’est quelque chose d’inimaginable.

PISTHÉTÆROS.

Par quelles portes as-tu franchi la muraille, misérable ?

IRIS.

Mais je ne sais pas, de par Zeus ! par quelles portes.

PISTHÉTÆROS.

Tu l’entends, comme elle raille. T’es-tu présentée aux officiers des geais ? Tu ne dis rien ? Avais-tu un cachet scellé par les cigognes ?

IRIS.

Qu’est-ce que cette absurdité ?

PISTHÉTÆROS.

Tu n’en avais pas ?