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Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/77

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IRIS.

Es-tu dans ton bon sens ?

PISTHÉTÆROS.

Aucun sauf-conduit ne t’a été donné par un chef des oiseaux ?

IRIS.

De par Zeus ! pas un seul ne m’en a donné, pauvre fou.

PISTHÉTÆROS.

Et c’est comme cela que tu prends ton vol en silence au travers d’une ville étrangère et de l’espace ?

IRIS.

Et par quelle autre route doivent voler les dieux ?

PISTHÉTÆROS.

De par Zeus ! je ne sais pas, moi ; mais par celle-là, non.

IRIS.

Tu me manques d’égards, maintenant.

PISTHÉTÆROS.

Sais-tu que jamais aucune Iris n’aurait été plus justement mise à mort, si l’on te traitait comme tu mérites !

IRIS.

Mais je suis immortelle.

PISTHÉTÆROS.

Tu n’en mourrais pas moins. Ce serait, à mon avis, user avec nous d’un procédé des plus étranges, si, quand le