Aller au contenu

Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/15

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
3
UN SERMENT SOLENNEL

Gina.

Jacques ! mon petit Jacques !


Jacques n’entend même pas.

Gina s’approche alors tout doucement de son frère.

Jacques, tressaillant.

Oh ! tu m’as fait peur ! Qu’est-ce que tu veux, Gina ?

Gina.

Viens m’aider, je t’en prie, je n’en peux plus ! elle est affreusement lourde, cette brouette !

Jacques a relevé la tête : on distingue une bonne figure ronde, avec de beaux yeux bruns, vifs et intelligents.

Jacques.

Dans un instant, Gina ; laisse-moi finir mon chapitre.

Gina s’en retourne, résignée, à son fumier, et Jacques se replonge dans sa lecture.

Jacques, cependant, n’est pas studieux : il aime les contes, les voyages, les histoires de toutes sortes, enfin tout ce qui amuse, mais, pour le travail, c’est une autre affaire. Lui et