Aller au contenu

Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/219

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
207
À L’AVENTURE.

Déjeuner sans dessert leur paraissait un peu dur et en dehors de leurs habitudes. Quelques pots de crème à la vanille, d’un jaune peu appétissant, restaient seuls sur le comptoir. Jacques en fit apporter un pour sa sœur et un pour lui, avec quelques biscuits plus ou moins salis par les mouches.

Puis ils sortirent réconfortés, mais la bourse sensiblement plus légère.


Boum ! boum ! boum ! entendait-on dans le lointain.

Jacques, à un paysan en blouse.

Qu’est-ce donc que ce bruit, Monsieur, s’il vous plaît ?

Le paysan.

Ça ! c’est la grosse caisse du cirque, du Cirque parisien, un bien beau cirque, ma foi.

Jacques, à Gina.

Si nous allions voir, rien qu’un petit moment ?

Ce fut aussi l’avis de Gina. Ils se dirigèrent donc vers la place principale de Berville où était installé un cirque aux couleurs criardes