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Page:Artaud - La Petite Poste dévalisée.djvu/171

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DÉVALISÉE

vous me consultez, & j’apprends d’un autre côté, que vous mollissez. Si je vous garantis que le jeune homme en question est très-solvable, il faut lui prêter les dix mille livres dont il a besoin. Si son besoin est pressant, il faut profiter de la circonstance, pour retirer de votre argent un bénéfice honnête, & tel que toute autre personne à votre place l’exigeroit.

J’avois lieu de croire que les instructions que je vous ai laissées par écrit, vous serviroient de régle, & que vous méditeriez sur-tout attentivement