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Page:Asselineau - Vie de Claire-Clémence de Maillé-Brézé, princesse de Condé, 1628-1694, éd. 1872.djvu/81

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rut, en 1694, âgée de soixante-six ans. J’ai cherché dans les œuvres des prédicateurs et dans les recueils du temps une oraison funèbre à sa mémoire ; je n’en ai même pas trouvé la mention. Et j’en veux, je l’avoue, à Bossuet, de n’avoir pas, dans son panégyrique du héros, trouvé un mot d’éloge, de consolation, un mot de pitié même pour l’ombre malheureuse qu’il traîna derrière lui, « triste et souvent brisée. »

Au défaut d’une parole éloquente, nous avons ces humbles lignes où le fidèle Lenet a témoigné de la vertu et des mérites de l’héroïne de Bordeaux :