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Page:Asselineau - Vie de Claire-Clémence de Maillé-Brézé, princesse de Condé, 1628-1694, éd. 1872.djvu/82

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« Elle gagna l’affection d’une des plus considérables villes du royaume ; elle y soutint la guerre sans endetter sa maison ; elle donna le mouvement, par sa fermeté, à tout ce qu’on vit après éclore en faveur de M. son mari. Elle fit rétablir ses anciens amis et serviteurs dans leurs biens et dans leurs charges. Elle évita de tomber avec son fils entre les mains des ennemis de sa maison, et donna l’exemple à tout le royaume pour défendre l’innocence opprimée. Et surtout elle acquit, avec l’amitié et l’estime de M. son mari qui ne la croyoit pas capable de contribuer, autant qu’elle le fit,