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Page:Audibert Histoire et roman 1834.djvu/70

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II.

On se tait.

III.

Mais on médite la rébellion. Les plus indisciplinés, qui au besoin braveraient pour eux et la soif et la faim, veulent en épargner le supplice à leurs chevaux. Ils les rassemblent en troupes, ils les tiennent par la bride, et à la suite de ce premier détachement, voilà les chevaux de toute l’armée qui se mettent à suivre du côté de la rivière, derrière laquelle les Danois ont déployé leurs tentes, ces maisons de guerre qui par leur nombre présentent l’aspect d’une ville immense. Les guides de cette masse de chevaux hennissans se sont munis de vases d’argiles ; quelques uns ont pris leur courte épée, toujours si redoutable. L’eau sera leur butin. Les Danois, dont les uns se