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Page:Augagneur, Erreurs et brutalités coloniales, Éditions Montaigne, 1927.djvu/100

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Dès la nouvelle de l’assassinat de Vinay, il ne songea qu’à demander des renforts de toutes parts et contribua par ses dépêches alarmantes à déterminer la marche inutile du capitaine Quinque sur Vangaindrano.

Si le capitaine Quinque, si M. de Juzancourt avaient marché, dès le premier moment, sur Amparihy, même après le désastre subi par la colonne Baguet, l’insurrection eut été étouffée, tout au moins dans le sud-est de la province de Farafangana.

Par son manque de surveillance sur son subordonné Vinay, M. de Juzancourt avait une responsabilité certaine dans les causes de la révolte ; il ne prit aucune mesure utile pour l’arrêter. Ses actes furent jugés assez sévèrement pour que son remplacement à la tête du district de Vangaindrano ait été décidé dès le 30 novembre.

La mission de diriger les opérations, confiée au capitaine Quinque prenait fin avec sa rentrée à Midongy le 8 décembre : le chef de bataillon Vache était chargé du commandement des troupes opérant dans la province de Farafangana.