cequ’il est ? — Il est passionné. » — Franchement, cela ne suffit pas.
Je serais fort ridicule, en effet, si mon dessein était de ne rien faire.
Et quelle profession prendrez-vous qui vous donne tout de suite un état dans notre monde ? La profession de la gloire ? Si vous aspirez à une célébrité quelconque, dites-le, et je vous permets de rester pauvre ; sinon, non.
J’aspire à vivre honnêtement d’un travail honnête.
Quel travail vous donnera chevaux et voitures ? Prétendez-vous me suivre à pied dans le tourbillon qui m’emporte ? Croyez-vous que ma vanité de femme y trouverait son compte ?
C’est par vanité que vous voulez faire de moi un agioteur ?
Agioteur ! Il a des mots du siècle dernier ! Quelle drôle d’époque que cette Bretagne ! — Supposez-vous que M. de Montlouis et tant d’autres gentilshommes soient cotés agioteurs ? Au lieu de faire valoir leurs terres, ils font valoir leurs capitaux, et personne ne songe à demander leur profession. Ils n’en ont pas d’autre que de mener grand train. C’en est une et non des moins utiles peut-être ; ils sont les metteurs en circulation. Faites