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Page:Augier - Théatre complet, tome 7.djvu/60

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comme eux, soyez de votre temps, soyez de votre monde… et du mien !

Jean.

Si vous m’aimiez, Hortense, vous ne me demanderiez pas de vous suivre dans votre tourbillon, comme vous dites : vous en sortiriez vous-même.

Hortense.

Est-ce que c’est possible ? C’est mon élément, ce tourbillon. D’ailleurs, vous ne m’aimeriez bientôt plus, si je cessais d’être une des reines de la mode… Ne levez pas les épaules, c’est la vérité. Voyons, Thomé je suis un peu votre aînée par l’âge et beaucoup par la science de la vie… croyez-moi et obéissez-moi.

Jean.

Vous le voulez ?

Hortense.

Je le veux.

Jean.

Voilà l’homme qu’il faut être pour vous plaire ? Vous en êtes bien sûre ?

Hortense.

Bien sûre.

Jean.

Eh bien, je le serai… et puissiez-vous ne le regretter jamais !

Hortense.

Que voulez-vous dire ? Où allez-vous ?

Jean.

Au jeu.