Aller au contenu

Page:Augustin Crampon - Les quatre Evangiles, Tolra et Haton, 1864.djvu/112

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


CHAPITRE XIII


LES SEPT PARABOLES : DE LA SEMENCE, DE L’IVRAIE, DU GRAIN DE SÉNEVÉ, DU LEVAIN, DU TRÉSOR CACHÉ, DE LA PERLE, DU FILET. — JÉSUS MÉPRISÉ DANS SA PATRIE.


1 Ce jour-là, Jésus étant sorti de la maison s’assit sur le bord de la mer. Et une grande foule s’étant assemblée près de lui, il monta sur une barque où il s’assit, tandis que la foule se tenait debout sur le rivage ; et il leur dit beaucoup de choses en paraboles.

4 Celui qui sème sortit pour semer. Et pendant qu’il semait, des grains tombèrent le long du chemin, et les oiseaux du ciel vinrent et les mangèrent. D’autres grains tombèrent sur un sol pierreux où il n’y avait pas beaucoup de terre, et ils levèrent aussitôt, parce que la terre[1] était peu profonde. Mais le soleil s’étant levé, la plante, en proie à ses ardeurs et n’ayant point de racine, sécha. D’autres tombèrent parmi les épines, et les épines crûrent et les étouffèrent. D’autres tombèrent dans une bonne terre et produisirent des fruits, les uns cent pour un, les autres soixante, les autres trente. Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende.

10 Alors ses disciples s’approchant lui dirent : Pour-

  1. Qui les recouvrait.