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Page:Augustin Crampon - Les quatre Evangiles, Tolra et Haton, 1864.djvu/202

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nez votre lit, et vous en allez dans votre maison. Et aussitôt celui-ci se leva, et, prenant son lit, il s’en alla en présence de tous, de sorte que tout le peuple était dans l’admiration et rendait gloire à Dieu, disant : Jamais nous n’avons rien vu de semblable.

13 Jésus sortit de nouveau du côté de la mer ; et tout le peuple venait à lui, et il les enseignait. Or, ayant vu sur son passage Lévi[1], fils d’Alphée, assis à un bureau de péage, il lui dit : Suivez-moi ; et, se levant, il le suivit. Il arriva que Jésus étant à table dans la maison de cet homme, beaucoup de publicains et de pécheurs y mangeaient avec lui et ses disciples ; car un grand nombre d’entre eux le suivaient aussi. Les Scribes et les Pharisiens, voyant qu’il mangeait avec les publicains et les pécheurs, dirent à ses disciples : D’où vient que votre Maître mange et boit avec des publicains et des pécheurs ? Entendant cela, Jésus leur dit : Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades ; car je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs.

18 Les disciples de Jean et les Pharisiens jeûnaient souvent. Ils vinrent le trouver et lui dirent : Pourquoi, tandis que les disciples de Jean et ceux des Pharisiens font beaucoup de jeûnes[2], vos disciples ne font-ils pas de même ? Jésus leur répondit : Les conviés aux noces[3] peuvent-ils jeûner pendant que l’époux est avec eux ? Aussi longtemps qu’ils ont l’époux, ils ne peuvent pas jeûner. Mais viendront des jours où

  1. Appelé aussi Matthieu, l’Évangéliste.
  2. Il s’agit de jeûnes non commandés par la loi.
  3. Litt. les fils des noces, peut-être, au moins en grec, avec le sens plus restreint de paranymphes, ou compagnons de l’époux : voy. Matth. xxv, 1.