Aller au contenu

Page:Aulnoy - Contes des fées, 1868.djvu/9

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
iii
préface

souvent la prudence des mères par des expressions trop libres ou des détails peu convenables. Il arrive aussi qu’une mère de famille, au moment de donner à son petit garçon, à sa petite fille, des contes que possèdent presque tous les enfants de leur âge, est partagée entre le désir de leur être agréable et la crainte de mettre entre leurs mains un livre inconvenant ou dangereux.

Nous avons pensé qu’il serait utile de faire d’abord un choix scrupuleux des meilleurs contes de madame d’Aulnoy, et de retrancher ensuite de ces contes toutes les expressions, tous les détails qui ne peuvent convenir dans un livre destiné à l’enfance.

Nous avons fait en sorte, malgré les changements indispensables, de conserver aux Contes des Fées, leur cachet d’originalité naïve ; nous n’avons supprimé aucune des