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Page:Aurel - Le nouvel art d'aimer, 1941.djvu/171

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PARENTS
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audience avec ses hauts mérites, et la séance sera mise sous son nom.

Si l’un des nôtres entrait dans une voie néfaste
quel serait le rôle de ces Assises ?

Il s’agirait de rattraper l’égaré, d’envisager son drame avec respect, d’écouter ses raisons, de lui parler sans blâme, puis de provoquer un mouvement d’épaulée de chacun pour le tirer de là, de telle façon que, la famille, le cernant de chaleur, remettrait tout en place avant que la vengeance peut-être, chez ; une femme ou un mari trompé et laissé seul devant le ressentiment, en fasse, par un crime, la proie de la justice.

Ainsi, de vitesse toujours, nous aurions sauvé la famille d’une tache et déchargé les tribunaux.

Que jamais la présidente
ne quitte ces Assises sans dire aux femmes, elles qui sont les mœurs, ceci ou son équivalent :

« Toi, femme, demande-toi beaucoup. Tu n’as jamais approfondi toute une peine d’homme ni la vertu sans frein dont il serait capable avec un peu d’assentiment profond chez la femme qu’il aime, ni sa bonté si tu voulais l’animer toute ! L’amour seul peut déchaîner la valeur.

« Élève-toi jusqu’à la foi de l’homme. Prends conscience du vertige d’honneur que tu dois lui rester.