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Comte, et dans mes rares moments perdus j’écris mon livre-brochure sur la suppression de l’État.
Ton M. B.
LETTRE DE BAKOUNINE À OGAREFF
23 janvier.
Ogareff ! Est-ce donc une réalité ? Est-ce qu’il est mort[1] ? Il paraît que oui. Ton terrible télégramme et ta lettre qui m’est arrivée hier, ne doivent signifier autre chose. Pauvre ami ! Pauvres, toutes deux Natalie ! Pauvre Lise ! Mon ami, lorsqu’on est sous le coup d’un si grand malheur, on ne trouve point de paroles consolatrices, sinon celles-ci : mourrons en travaillant. Si tu peux, écris-moi quelques lignes.
À présent, ton unique, vieil ami M. B.
LETTRE DE BAKOUNINE À OGAREFF
8 février 1870.
Mon cher vieil ami,
J’ai mis du retard dans ma réponse à ta dernière lettre, parce que Boy[2] me fait tourner la tête avec tout ce travail qu’il me donne à faire. Ce