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Page:Balzac- Traité de la vie élégante - 1922.djvu/172

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Théorie

étaient crottées ; puis il fut décidé souverainement qu’une femme ne devait jamais toucher à sa jupe en public et ne devait jamais la retrousser sous aucun prétexte.

— Cependant, dis-je, s’il y avait un ruisseau à passer ?

— Eh bien, monsieur, une femme comme il faut pince légèrement sa robe du côté gauche, la soulève, se hausse par un petit mouvement, et lâche aussitôt la robe. Ecco.

Alors je me souvins de la magnificence des plis de certaines robes ; alors je me rappelai les admirables ondulations de certaines personnes, la grâce des sinuosités, des flexuosités mouvantes de leurs cottes, et je n’ai pu résister à consigner ici ma pensée :

X

Il y a des mouvements de jupe qui valent un prix Montyon.


Il demeure prouvé que les femmes ne doivent lever leurs robes que très secrètement. Ce principe passera pour incontestable en France.

Et, pour en finir sur l’importance de la démarche en ce qui concerne les diagnostics, je vous prie de me pardonner une citation diplomatique.