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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome I.djvu/107

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gravir le dernier degré de son calvaire. Au loin, on l’avait vu froidement occupé à dresser le devis de la sépulture domestique, qu’avec le concours de son ami il avait rêvé d’élever aux restes mortels de sa Louise aimée, et maintenant il ne pouvait pas prendre sur lui d’aller leur rendre un pieux hommage dans le cimetière du village où ils avaient été déposés.

Tout était donc à craindre d’une douleur qui, au lieu de s’assoupir sous la main du temps, allait, au contraire, s’exaspérant par sa durée même, où elle semblait, en quelque sorte, avoir retrempé son aiguillon.