Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome I.djvu/21

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Naïs ne pouvait suffire aux invitations que lui adressaient à l’envi les jeunes lions les plus élégants, aussi brouillait-elle un peu l’ordre de ses engagements. Malgré la fameuse entente cordiale, cette légèreté faillit ranimer l’éternelle rivalité de la France et de la perfide Albion. Entre un jeune pair d’Angleterre âgé de dix ans et un élève d’une école préparatoire pour la marine (pension Barniol, voir aux Annonces), une contredanse promise en partie double fut sur le point d’amener plus que des explications désagréables, puisque déjà le jeune héritier de la pairie s’était mis en posture pour bôoxer.

Cette rixe apaisée, survint un autre épi-