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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/111

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D’Arthez n’hésita pas pour le parti du silence.

— La Chambre, dit-il, est un terrain qu’il faut étudier avant de s’y aventurer. Indépendamment du talent, la tribune a un côté métier qu’il est bon de connaître et dont l’expérience ne s’improvise pas. Dans une question toute personnelle, vous avez été écouté avec intérêt ; ne compromettez pas cette première impression. En vous présentant un peu plus tard avec toute la préparation nécessaire, vous augmenterez pour vous les chances d’un début éclatant. Rarement on a à regretter de s’être ajourné.

Heureux de voir sa propre impression