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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/156

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il me fit expressément promettre de ne pas partir le lendemain sans le voir, et, dans le cas où il ne serait pas levé, de le faire éveille par son valet de chambre, pour recevoir mes adieux.

» Le punch que j’avais bu, joint à la douloureuse pensée de votre malheureux ami, m’ayant beaucoup agité, j’eus quelque peine à m’endormir, et le lendemain, je me réveillai plus tard que je n’en avais le dessein. Une heure me restait à peine avant le départ du paquebot. Je me hâtai donc de faire mes préparatifs, et comme lord Lewin n’avait pas encore sonné, j’engageai le valet de chambre à entrer chez lui, afin que je pusse prendre congé.