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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/175

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pensée d’acheter. Durant l’espace d’une quinzaine, il devint de mode, non-seulement dans le monde élégant, mais aussi parmi les lorettes et la bourgeoisie sans cesse occupées à contrefaire les façons et les mœurs de l’aristocratie, de s’abattre sur ce charmant ermitage que les premiers jours de juin avaient mis en possession de toutes ses beautés champêtres. Excédé de la multiplicité de ces visites et des odieuses et insolentes remarques qui devaient aller troubler les mânes de sa chère maîtresse, le vieux Philippe prit enfin sur lui de n’admettre plus personne sans une permission écrite du notaire Cardot, chargé des affaires de la succession, et comme cette mesure de piété domestique était en