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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/174

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de Ville-d’Avray, cette adorable création de l’amour de Louise de Chaulieu, se vit donc livré à toutes les ignobles formalités de la licitation.

Pendant que d’affreuses affiches jaunes auxquelles il était fait écho pour les petites affiches et pour la quatrième page des journaux, annonçaient sa prochaine mise en vente et celle des meubles le garnissant sur la mise à prix de cent-soixante-quinze mille francs. Ce délicieux sanctuaire qui aurait dû être pour les amants un but de pieux pèlerinage était en proie à une incessante procession de visiteurs et sur cent curieux indiscrets et inutiles, à peine on comptait un acquéreur ayant véritablement la