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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/185

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de mademoiselle Mollot ; ce qui, après tout, n’était pas trop déchoir, car, on l’a dit déjà, Ernestine était la beauté d’Arcis, comme Cécile Beauvisage en était l’héritière.

Cette demande avait surpris les Mollot ; non pas qu’elle dût paraître au-dessus de leurs prétentions, puisqu’un moment Antonin Goulard, le sous-préfet, avait été dans les rêves maternels de la greffière. Mais si la recherche de Simon Giguet n’était ni tout à fait inespérée, ni tout à fait improbable, au moins, était-elle très imprévue, et madame Marion n’avait pu emporter qu’une réponse conditionnelle, subordonnée à la ratifica-