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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/186

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tion d’Ernestine dont « en aucune manière on n’entendait violenter l’inclination. »

Pressentie sur la demande de l’avocat, mademoiselle Mollot s’était trouvée à son tour assez empêchée. D’abord, jamais sa pensée ne s’était tournée du côté de Simon Giguet, qu’elle savait aspirant ailleurs, et dans le prétendu qui s’offrait brusquement à elle, aucune de ses séductions victorieuses qui enlèvent d’assaut un consentement.

Peut-être aussi, en regardant bien au fond de sa pensée, Ernestine aurait-elle trouvé une certaine répugnance à s’ar-