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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/198

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bien jouée, Ernestine s’empressait de reconnaître que Simon Giguet était un parti tout au plus bon pour elle, et que l’opulente mademoiselle Beauvisage était réservée à un bien autre éclat.

Dans l’intérêt du récit, ce qu’il importe, de constater, c’est que madame Marion désira entourer la célébration du mariage de son neveu de toute la splendeur possible. En conséquence, avec mademoiselle Mollot, elle concerta le projet d’une excursion à Paris, afin d’y faire les emplettes nécessaires. Mademoiselle Mollot, en l’absence de sa mère, ne pouvait convenablement recevoir les soins de son prétendu, et, d’au-