Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/199

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tre part, au point où l’on en était, l’ostracisme de Simon Giguet devenait une autre étrangeté ; pour tout concilier, il fut décidé qu’Ernestine serait du voyage. Le moment fixé pour le départ coïncidait avec celui où était attendu le dénouement de l’intrigue ourdie à la Chambre contre Sallenauve ; l’occasion de la compagnie qui s’offrait à madame Beauvisage, la décida à faire vers Paris une de ces échappées dont, à une autre époque, dans un intérêt non politique, on peut se rappeler qu’elle avait eu l’habitude. Arcis allait donc dans la même journée voir tomber les plus belles fleurs de sa couronne, et c’était une véritable émigration champenoise qui s’opérait.

Avisé de la venue de sa future belle-