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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/223

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Madame Mollot prit à son tour la parole, et voici ce qu’elle écrivait à son mari le greffier :


« Mon gros poulet, j’en ai long à te dire, car j’ai laissé à Ernestine le soin de te donner de nos nouvelles. Tu sais que je n’aime pas à prendre la plume, et que je suis plus forte la langue à la main. Mais, une fois que j’y suis, ce n’est pas pour peu, et tu en auras de quoi lire pendant toute une audience, tandis que MM. les avoués s’escrimeront.

» Je te dirai d’abord que Paris ne m’a pas très étonnée, et tu conviendras toi-même qu’il y a beaucoup de quartiers