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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/266

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— Ce que vous dites là, répondit M. de Trailles, poussant l’ironie jusqu’au calembour, me paraît, à moi-même, extrêmement juste ; mais si les greffiers ne se battent pas, les gendres et les avocats se battent ; ceux surtout qui se destinent à la députation et qui ont besoin de conserver une considération à laquelle un soupçon de lâcheté porterait la plus grave atteinte ; or, madame, si vous voulez bien vous informer de moi, on vous dira que j’ai la main assez malheureuse, j’ai le regret d’avoir tué en duel deux adversaires, et rarement on s’est bien trouvé de se placer au bout de mon épée ou de mon pistolet.

— Est-ce tout, monsieur ? demanda