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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/176

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Madame d’Espard n’avait rien dit qui ne fût vrai, et depuis la soirée musicale donnée au ministère des travaux publics, le ménage de Rastignac avait été de plus en plus troublé.

Le colonel Franchessini, qui, le premier et en ayant l’air de plaisanter, avait sonné l’alarme, s’était trouvé assez naturellement le confident des mortels déplaisirs de la comtesse Augusta, et, tout en ayant l’air de les plaindre, il n’avait pas manqué de les aigrir et de les aviver.

Enfant gâté, et, jusqu’à l’époque de son mariage, n’ayant jamais sous sa molle et douce existence senti seulement le pli d’une rose, devant le malheur, madame