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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/177

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de Rastignac avait perdu la tête ; elle avait fait à son mari tantôt des scènes de violence, tantôt des scènes de désolation, et avait commis l’immense faute de finir par afficher une douleur bourgeoise, bruyante et de mauvais goût.

Elle était alors bien loin de compte avec cette sécurité insolente qu’elle avait témoignée au moment où Franchessini lui avait donné un premier avertissement sur la fascination à laquelle paraissait exposé son mari, et, poussée par son désespoir, en était venue à concevoir l’idée d’une démarche dont madame de l’Estorade avait reçu avec effroi la confidence. Elle voulait de sa personne se rendre chez la Luigia, qu’on lui avait