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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/178

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dit une femme à tenir compte d’une douleur qui s’exprimerait par tant d’abaissement. Cependant, sur les vives représentations de sa prudente amie, transigeant avec son idée, elle avait fini par députer le colonel Franchessini, qui s’était engagé à obtenir tout le bénéfice espéré de cette détermination violente, et à en sauver néanmoins les dangereux côtés.

Ce bon apôtre de colonel, devenu le consolateur des pauvres veuves, savait très bien ce que, dans un temps donné, peut rapporter le rôle de pacificateur des ménages, et, se mettant de tout cœur à l’œuvre, il s’était si habilement acquitté de son ambassade, qu’il avait pu rappor-