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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/212

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deux honnêtes gens s’arrangeraient ensemble.

— Et moi, mon cher, je viens intriguer auprès de vous pour le tracé de chemin de fer dont je vous ai parlé ; l’adjudication est très prochaine, et je me reproche de ne pas vous avoir dit toute la vérité, mon beau-frère y est quelque peu intéressé.

— Nous tâcherons de faire que ses intérêts ne soient pas trop lésés ; mais il faudrait me faire cette affaire de trente mille francs. L’homme dispose d’au moins vingt-cinq voix dans la Chambre ; et, l’autre jour, le roi me le désignait justement comme accessible à de certains arguments. Vous comprenez qu’il