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Page:Banville - Dans la fournaise, 1892.djvu/106

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Vous vous enfuirez, pleins de joie,
Vers l’éther lumineux des pâles firmaments,
Dont le tapis d’azur, qui se déploie,
Ruisselle, éclaboussé par les blancs diamants.
Là, parmi les sombres mêlées
Des comètes échevelées,
De sa tête et de son genou
Ton clown séditieux, déchirant tous les voiles,
Bondira, comme un astre fou,
Et toi, tu mèneras des chariots d’étoiles.