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Page:Banville - Dans la fournaise, 1892.djvu/302

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Je suis seul, ô mon rêve !
Mon regard triste et pur
S’élève
Jusqu’au limpide azur.

Et d’anges ou d’oiselles
Dans l’éther bleu, je vois
Des ailes
Et j’écoute des voix.

Où sont les faux artistes
Et sur les boulevarts
Les tristes
Cortèges des bavards ?

Évanouis ! La terre,
Dans un délicieux
Mystère,
Murmure avec les cieux.