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Page:Barbey d’Aurevilly - Un prêtre marié, Lemerre, 1881, tome 2.djvu/73

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XIX


Néel apprit, le lendemain, à son père, avec l’orgueil de l’amour qu’il avait pour Calixte, la conversion de Sombreval.

— Ah ! il revient à jubé, — dit le vieil indifférent du dix-huitième siècle. — Eh bien ! tant mieux ! À tout péché miséricorde ! Ils t’ont bien soigné, chevalier, et je ne demande pas mieux que de les voir se relever dans l’estime publique… s’ils peuvent s’y ramasser. Mais toi, chevalier, quand reviendras-tu à ta fiancée et retourneras-tu à Lieusaint ? Le vieux Bernard, qui ne remet pas les pieds ici, s’est avisé de m’écrire, lui qui n’écrit jamais, pour me renvoyer ma parole de