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Page:Barbier - Les Contes d'Hoffmann, 1881.djvu/26

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SPALANZANI, à Coppélius.

Alors ?

COPPÉLIUS.

Cinq cents ducats et je vous tiens quitte.

SPALANZANI.

Encore ?…

COPPÉLIUS.

Aimez-vous mieux tout partager ?

SPALANZANI.

Mais Olympia est ma fille, que diable !

COPPÉLIUS.

Pardon !… elle a mes yeux !

SPALANZANI.

Je vous les ai payés.

COPPÉLIUS.

Misérablement.

SPALANZANI, à part.

Bien te prend, vieux coquin, que je ne sache pas ton secret. – Mais j’y pense… eh ! eh ! c’est une idée cela !…

COPPÉLIUS.

Eh bien ?…

SPALANZANI.

Eh bien !… puisqu’il le faut, signez-moi la cession pleine et entière d’Olympia, y compris ses yeux, et je vous donne vos cinq cents ducats.