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Page:Barbier - Les Contes d'Hoffmann, 1881.djvu/83

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ENSEMBLE.
CRESPEL.
Va-t-en ! va-t-en ! va-t-en !
Hors de chez moi. Satan !
Redoute la colère
Et la douleur d’un père !
Va-t-en !
HOFFMANN, à part
A la mort qui t’attend
Je saurai, pauvre enfant,
T’arracher, je l’espère !
Tu ris en vain d’un père.
Satan !
MIRACLE.
Dont il faudrait…
CRESPEL.
Dont il faudrait… Va-t-en !
MIRACLE.
Dont il faudrait… Va-t-en ! Chaque matin…
CRESPEL.
Dont il faudrait… Va-t-en ! Chaque matin… Va-t-en !…

Il suit Miracle qui sort à reculons en faisant toujours sonner ses flacons. Ils disparaissent ensemble.


Scène XI

HOFFMANN, seul, puis ANTONIA.

Hoffmann redescend en scène.

HOFFMANN.

Ne plus chanter !… voilà son arrêt !… Que lui dire ? que faire ?… – Je ne veux pas l’épouvanter !… L’amour seul peut obtenir d’elle un pareil sacrifice.

ANTONIA, paraissant à la porte de sa chambre..

Eh bien ?… Tu as vu mon père ?… Que t’a-t-il dit ?…