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Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 10, 1922.djvu/290

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Scène VII


RENÉE, seule

RENÉE.

Tiens, qui fait marcher la trompe de l’auto ?… Un farceur !… Ah ! on a reconnu Wheil… On va le bousculer ! Monte ! monte donc vite, mon vieux, c’est ce que tu as de mieux à faire… (Elle ouvre la fenêtre, on entend du bruit dehors.) Voilà papa… la porte s’ouvre… Il entre !… (Acclamations au dehors, puis arrêt brusque.) C’est fait !…

(Elle referme la fenêtre, va à la table, cherche de quoi écrire et se met à écrire un pneu. Au bout d’une seconde, la porte s’ouvre et Madame Dartès entre. Renée parle sans lever la tête.)


Scène VIII


RENÉE, MADAME DARTÈS

RENÉE.

C’est vous, Jeanne ?… Vous allez mettre ça, en pneu, tout de suite. (Elle lève la tête.) Toi, ici !… Comment es-tu entrée ?

MADAME DARTÈS.

J’allais sonner, j’ai trouvé la porte ouverte !…

RENÉE.

La porte ouverte ?… C’est Wheil qui est sorti le dernier… Est-ce que…

MADAME DARTÈS, (vivement.)

Il faut venir ici te trouver, puisque depuis cinq