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Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 5, 1922.djvu/129

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BERNIER.

Je ne m’en fais pas un ami, que diable ! Il vient, il s’en va… il passe… C’est dix fois plus naturel, avoue… (Voyant Rouchard qui redescend de l’atelier, comme s’il les cherchait.) Chut !

ROUCHARD.

Je te demande pardon, mon cher, de ne pas être en habit… J’ai hésité… Dame, j’en étais un peu resté au Bernier d’autrefois !…

BERNIER.

Mais tu as fort bien fait…

ROUCHARD.

Rudement chic, ta maison, mon cher ! Elle a l’air magnifique ! J’ai jeté un coup d’oeil… L’atelier est superbe et sobre d’arrangement.

BERNIER.

N’est-ce pas ? Il n’est pas trop mal… Un petit verre de quelque chose ? Tu as un barman dans le fond de l’atelier.

ROUCHARD.

C’est trop beau pour moi, un barman ! Qu’est-ce que c’est ?

(Désignant un cabaret sur la table.)
BERNIER.

De simples liqueurs.

ROUCHARD.

Bon, voilà qui me suffit…

BERNIER.

Loulou, vois donc s’il y a un verre propre.