Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 8, 1922.djvu/290

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DARNIS.

À deux ! Arnould et moi.

ALLARD.

Et qui attaque ?… Il me semble préférable que ce soit vous, Madame…

MADAME DE CHEVRIGNY.

Vous croyez ?… Alors, d’une façon bien vague et toute générale. Ce n’est pas commode !

(Ils sont assis, sauf Allard qui désigne un fauteuil vide au milieu de la scène.)
ALLARD.

Tenez, essayez… Elle est là, elle est assise dans ce fauteuil. Allez-y ! Qu’est-ce que vous lui dites ?

MADAME DE CHEVRIGNY.

Comme vous avez bonne mine !

ALLARD.

Non ! non !

MADAME DE CHEVRIGNY.

Je plaisantais ! « Ma présence parmi, ces Messieurs est toute fortuite… Monsieur Darnis m’exposait l’autre jour… » (S’interrompant.) Non, non, décidément, ce n’est pas à moi d’attaquer, je vous assure.

ALLARD.

Oui, c’est à l’oncle Darnis… Parbleu, c’est évident ! Tenez, essayez, Darnis. Elle est assise sur ce fauteuil.

(Il désigne encore le fauteuil vide.)
DARNIS, (sec.)

Allons, allons, Fernand, pas de plaisanterie !