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Page:Baumal - Le Féminisme au temps de Molière, 1926.pdf/136

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LE FÉMINISME AU TEMPS DE MOLIÈRE

a une grâce attachée à tous ces états pour nous y attirer, selon l’ordre de Dieu, s’il est un danger extrême pour le salut de prendre un état sans cette grâce, ce n’est donc pas à un Père d’y porter ses enfants, beaucoup moins de les y engager ; et ce serait le dernier abus de leur faire pour cela violence et de les forcer… Il ne dépend point de lui que cette fille soit appelée à l’état religieux ou à celui du mariage ; et la destination qu’il en fait est un attentat contre le souverain domaine de Dieu. »

Ayant ainsi posé les principes, le prédicateur entre dans les détails. « Je soutiens, dit-il, que cette conduite est également injurieuse à Dieu, soit qu’un père dispose de ses enfants pour une vocation sainte d’elle-même, soit qu’il en dispose pour le monde. »

Le P. Bourdaloue, très énergiquement, proteste alors contre la façon dont