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Page:Baumal - Le Féminisme au temps de Molière, 1926.pdf/53

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On pourrait objecter aux discours d’Eulalie, comme à ceux de Tullie, que ces ardentes précieuses se leurrent et que, croyant avoir à se plaindre de l’institution éternelle du mariage, elles ne sont victimes, en réalité, que d’une étroite conception de l’union matrimoniale propre à des temps périmés et qui ne se prolonge encore que par la force de la coutume. On pourrait déjà, — car Molière va le faire, — prophétiser que la tyrannie des ancêtres ne tardera pas à fléchir