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Page:Beckford - Vathek, éd. Mallarmé, 1893.djvu/24

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tives. C’est de ma propre idée que je fis le tout. J’avais à élever, à magnifier, à orientaliser chaque chose. Je planai dans ma jeune fantaisie sur l’aile de l’ancien oiseau arabe Rock, parmi les génies et leur charme, ne me mouvant plus chez les hommes.


Selon quelle très mystérieuse influence, celle sue qui du tout au tout transmuait un séjour, le livre fut-il écrit en Français ? parenthèse que ne comble aucun vestige dans les notes laissées ou les propos retenus. Autant que la nécessité de puiser aux quelques ouvrages d’Herbelot, de Chardin ou de Salé reconnue dans l’annotation finale (à cet autre aussi point cité, Abdallah ou les Aventures du fils d’Hanif, envoyé par le sultan des Indes à la découverte de l’île de Borico, etc., 1723), sources à peu près de tout l’appareil ancien oriental, un usage sûr de notre langue, apprise tôt à